Vivement que les vacances se terminent pour que je retourne me reposer au boulot ! Ça, c’était moi avant. Avant quoi ? Avant de comprendre que le dépaysement ne consiste pas nécessairement à enchaîner les visites de lieux tous plus magnifiques les uns que les autres. Le slow tourisme apporte une réponse évidente à cette problématique. Prenez votre temps. Optez pour la mobilité durable. Découvrez votre environnement et allez à la rencontre des gens. L’art de voyager doucement s’apprend et dépend de votre état d’esprit. Embarquez pour une expédition au pays de l’instant présent.
Concept du slow tourisme
- Avez-vous parfois l’impression de voir sans regarder ?
- Pensez-vous courir de point d’intérêt en monument sans prendre le temps d’admirer quoi que ce soit ?
- Survolez-vous les endroits sans en garder un souvenir précis ?
- Enchaînez-vous les étapes plus vite que vous n’enchaînez les réunions au bureau ?
Le slow tourisme, ou slow travel, c’est tout le contraire de ça !
J’ai eu un déclic pour cet aspect du tourisme durable, mais vraiment durable, après un voyage au Brésil dont voici une scène parlante.
Récit d’un séjour au Brésil 2014 : vacances sportives
Je me trouve avec mon fiancé aux pieds du Corcovado. Enfin ! Nous avons cru que l’ascension ne prendrait jamais fin après plus d’une heure d’attente pour monter dans le train touristique qui nous mène vers l’objet de notre visite.
Le ciel est bleu. Le Christ rédempteur s’impose : magnifique, immobile, éternel et souriant dominant la baie de Rio.
Je tente de réaliser un selfie avec la statue, mais le monde qui me bouscule m’empêche de cadrer correctement. Cela commence à m’agacer, car notre planning est chargé.
Nous séjournons trois jours dans la capitale brésilienne avant de nous envoler pour Salvador de Bahia. Il y a tellement de choses merveilleuses à voir !
Nous avons dû sacrifier plusieurs activités qui auraient rendu notre expédition brésilienne encore plus extraordinaire. Nous ne restons que deux semaines, des choix s’imposent. Je mitraille tous nos lieux de visite, car en définitive je n’ai jamais vraiment le temps de regarder. Je réalise que je suis souvent stressée en vacances, soucieuse de savoir si nous bouclerons le planning. Il me tarde d’arriver à l’étape suivante pour découvrir d’autres merveilles.
Mon compagnon bougonne depuis ce matin, car il rêvait d’effectuer une randonnée dans la forêt du Parc national de la Tijuca. Ce n’est pas compatible avec notre expédition de l’après-midi sur la plage de Copacabana. Une plage mythique. Nous ne pouvons pas la manquer ! Nous voyageons au pas de course, mais après 12 h de vol dans des conditions lamentables pour un billet d’avion d’un prix exorbitant, nous voulons rentabiliser notre séjour.
En plus, nous prévoyons de fonder bientôt une famille. Nous réduirons le rythme quand les enfants nous accompagneront. Je ne sais pas comment je supporterai de ralentir. Les petits vont moins vite, ils font la sieste… J’en frissonne d’avance, mais nous verrons bien…
À ce moment, je ne peux pas deviner que mes enfants m’aideront en réalité à voyager pour le plaisir et à prendre le temps de savourer l’essentiel. Ils n’ont pas besoin qu’on leur explique comment voyager plus lentement. Ils arrivent instinctivement à profiter de la vie.
Bref, les déplacements sont si chronophages que j’ai l’impression de passer mon temps à sauter d’un taxi à un autre. Nous pourrions prendre le bus, mais les horaires sont si aléatoires, que c’est impossible. Marcher serait une solution, mais les distances titanesques nous en empêchent.
En fin de visite, nous repartons vers la ville et mon regard croise une jeune Brésilienne sur une aire de jeux pour enfant. Elle porte un bébé sur la hanche et rit à gorge déployée avec une autre maman qui donne à manger à son nourrisson. Les enfants crient, se courent après et respirent la joie de vivre. Je n’y attache pas plus d’importance, nous n’avons pas le temps…
Au retour de ce séjour, je suis convaincue que le Brésil est le plus beau pays du monde et que nous devrions y retourner pour passer au moins deux semaines à Rio de Janeiro.
Aujourd’hui, j’ai changé, mais je le pense toujours, même si c’est loin et que l’aviation pollue. Je voudrais y emmener mes enfants. Remonter sur le Corcovado pour admirer le Christ Rédempteur sans songer à autre chose qu’apprécier la vue. Après nous pourrions nous arrêter sur cette aire de jeux que je n’ai jamais oubliée, car elle fait partie des lieux où se créent les plus merveilleux souvenirs de voyage dans la simplicité et le partage.
Une façon de voyager qui ne date pas d’hier
Le slow tourisme existe depuis 20 ans. En réalité, il existe depuis la nuit des temps, c’est une expression moderne pour expliquer à notre civilisation pressée de consommer, vite et plutôt mal, que prendre le temps de savourer l’instant présent représente une vraie expérience :
- un voyage immobile avec soi-même ;
- une rencontre avec les autres ;
- une découverte de l’environnement qui nous entoure.
Ce concept suit la mode italienne du slow food, en opposition au fast food. La dolce vita italienne ne pouvait qu’être à l’origine de cette initiative, somme toute ancestrale.
Que promettent le slow food et le slow travel ? :
- prendre le temps de savourer un repas ;
- partager des idées autour d’une table entre amis ;
- dormir dans un hôtel écoresponsable ;
- rire à une anecdote ;
- surveiller du coin de l’œil les enfants qui s’amusent et reviennent de temps en temps pour chiper un morceau de pain.
Une image d’un bonheur simple que pourtant beaucoup d’entre nous ont perdu de vue.
Un tourisme durable qui dépend de votre état d’esprit avant tout
L’expert du slow tourisme vous expliquera qu’il faut :
- privilégier des moyens de transports non polluants ;
- voyager plus proche de chez soi ;
- aller à la rencontre des personnes ;
- profiter de l’instant présent !
Tout cela est vrai, mais le slow touriste sait surtout se laisser aller, et ce n’est pas donné à tout le monde.
Est-ce que si un coach vous dit de dormir impérativement deux heures en début d’après-midi pour vous ressourcer, vous vous sentirez mieux en l’écoutant ? Peut-être, car vous avez besoin de repos et après avoir tourné dans votre lit, vous finirez par vous assoupir, mais vous devez surtout vous mettre à l’écoute de votre corps. Si vous préférez courir après le déjeuner, mais qu’un petit somme de trente minutes en milieu de journée vous tente, écoutez-vous !
Avant d’écrire ce contenu, j’ai parcouru de nombreux textes sur le sujet pour étayer ma vision personnelle. J’ai surtout trouvé des articles issus d’agences de voyages. La plupart d’entre eux donnent vraiment envie de s’adonner à un tourisme responsable, plus lent et plus en accord avec les principes du Développement durable, mais j’insiste pour ma part sur un point en particulier : votre état d’esprit.
L’idée n’est pas de se forcer à rester inactif ou à opter pour des activités toutes plus responsables et écologiques les unes que les autres. Vous devez sentir au fond de vous que vous souhaitez :
- vous poser ;
- respirer ;
- admirer ;
- savourer ;
- partager ;
- échanger ;
- déguster ;
- en redemander ;
- ne pas voir l’heure passer ;
- vivre vos vacances comme un rêve immobile, réparateur et salvateur.
Le reste s’apparente à du greenwashing.
Ne pas préparer de planning, ne pas avoir d’attentes ni d’espoir et laisser la vie vous surprendre vous fera entrer dans l’état d’esprit du slow tourisme et les occasions de vivre des vacances inoubliables se présenteront d’elles-mêmes.
Le slow tourisme se prête particulièrement bien à un voyage avec bébé ou des enfants en bas âge.
Pas la peine de chercher à tout prix à effectuer 10 km à cheval plutôt qu’en voiture pour vous donner bonne conscience, ni à rester impérativement dans un périmètre de 50 km autour de chez vous. C’est sûr que c’est mieux pour la planète, mais faites les choses à votre rythme.
Pour trouver des idées de destinations dans votre région, rendez-vous dans votre librairie, rayon voyage en région, vous y découvrirez des lieux secrets incontournables.
Les étapes d’une expédition au pays de l’instant présent
Bref, c’est bien beau tout ça, mais dans les faits comment opérer ? Je vous propose 14 questions pour savoir si vous vous trouvez dans de bonnes conditions pour vous essayer au slow travel.
Répondez en toute sincérité, ce n’est pas une compétition, c’est de votre bien-être qu’il s’agit.
- Êtes-vous toujours pressé et impatient d’enchaîner les activités ?
- Avez-vous parfois l’impression en regardant vos photos de voyage d’avoir raté certains instants ?
- Bloqué par une tempête de neige, allez-vous passer tout votre temps à chercher une solution pour pouvoir continuer votre voyage ?
- Un séjour réussi rime-t-il pour vous avec le maximum de sites d’intérêt vu en un minimum de jours ?
- Avez-vous tendance à expédier les repas pendant vos vacances pour rapidement vous rendre à l’activité suivante ?
- Profitez-vous des repas pour vérifier votre planning et vous assurer qu’il est respecté ?
- Avez-vous l’impression de passer plus de temps sur la route que sur un lieu précis ?
- Tisser des liens avec des habitants pendant vos voyages vous semble-t-il une perte de temps ?
- Privilégiez-vous une soirée au restaurant avec spectacle de danses locales en regard d’un moment chez l’habitant où vous partagez avec lui son repas habituel et ses anecdotes de vie ?
- Détestez-vous les imprévus et surtout les contretemps ?
- Avez-vous l’impression de gaspiller votre temps quand vous admirez une vue ou regardez vos enfants jouer ?
- Pensez-vous que lire un roman captivant ou écouter de la musique pendant plusieurs heures soit une perte de temps ?
- Vous moquez-vous totalement de découvrir les moindres recoins et secrets d’un territoire ?
- Si vous avez répondu oui à la plupart de ces questions, ressentez-vous au fond de vous l’envie de changer ?
Oui ? Vous vous trouvez dans d’excellentes conditions pour embarquer pour un voyage inoubliable dans l’instant présent.
Bonne nouvelle, c’est la manière de voyager la plus simple qui existe et elle convient :
- aux jeunes ;
- aux vieux ;
- aux enfants ;
- aux familles ;
- aux célibataires ;
- à ceux qui possèdent des animaux ;
- à ceux qui souffrent d’une santé fragile ;
- et surtout à ceux qui ont compris le sens de la vie.
Road-book du voyage écoresponsable
Les conseils qui suivent représentent des pistes pour vous orienter vers une façon plus sereine et plus durable de voyager. À l’instar de la méditation, vous n’aurez besoin de presque rien pour vivre de belles rencontres et découvrir des lieux inoubliables. Votre plus grand ennemi dans l’organisation de ce périple : vous-même.
Vous devez vous évader pour de bon. Ne pas transposer les automatismes de votre vie quotidienne stressante et impatiente aux vacances. Je ne peux que vous inviter à vous déconnecter de l’ensemble de vos appareils électroniques, car Internet nuit plus que tout autre chose à une connexion avec le moment présent.
Oublier les guides touristiques
Pour profiter du slow tourisme, je vous déconseille de vous armer d’un guide de voyage qui représentera 1 000 tentations d’en voir toujours plus.
Vous devez accepter que le monde soit si vaste que vous n’aurez pas assez d’une vie pour tout découvrir.
Se créer sa propre carte des points d’intérêt d’un territoire
Après avoir sélectionné votre lieu de villégiature, qui pourra être exotique, ou proche de chez vous, occupez-vous seulement du moyen de transport pour vous y rendre et de votre hébergement.
Bien entendu, pour augmenter vos chances d’aller à la rencontre des habitants et de découvrir leurs spécialités et coutumes locales, je vous conseille d’opter pour une chambre d’hôte, un gîte, une auberge de jeunesse ou un camping. Il existe de nombreux labels qui garantissent que l’établissement où vous séjournez s’implique pour l’environnement : Gîtes Panda, Ecogîte, Ecolabel européen, EMAS, Green Globe…
Selon votre état d’esprit, vous préférerez peut-être la tranquillité offerte par un hôtel ou une location d’appartement. Pourquoi pas ? Cela réduira vos occasions de sympathiser facilement, mais si c’est votre envie, suivez-là. Vous pourrez toujours lier des amitiés lors d’un repas, en effectuant quelques courses ou en paressant sur un banc au soleil.
Si vous avez sélectionné une destination, vous avez sans doute en tête quelques visites à programmer : monuments, parcs, musées, etc. C’est très bien, mais n’en faites pas plus avant votre départ. Si vous avez besoin d’informations, vous pourrez vous rendre à l’Office du tourisme qui se fera un plaisir de vous renseigner ou mieux encore, demandez autour de vous ce que l’on vous conseille pour vous divertir et vous restaurer.
Pensez toutefois à opter pour quelques activités apaisantes, comme la visite de jardins ou des instants en pleine nature.
Se déplacer autrement
Arrivé sur place, vos bagages déposés dans votre chambre, la partie contraignante du séjour est terminée. Vous n’aurez probablement plus besoin de votre véhicule, car le slow tourisme vous invite à la mobilité durable, voire à une mobilité douce sans moyen de locomotion motorisé.
Vous pouvez opter pour le vélo, le tourisme fluvial, la marche à pied, le tourisme équestre, selon vos préférences et les possibilités offertes sur place.
La mobilité douce est propice à la découverte d’une multitude d’endroits que vous n’auriez jamais pu découvrir autrement.
Découvrir un lieu dans ses moindres détails
De nombreux séjours n’offrent qu’une vue hélicoptère des choses : pas le temps de s’arrêter, de tester plusieurs petits restaurants, de découvrir des boutiques locales et atypiques, d’observer l’architecture…
Le slow travel associé à un tourisme responsable permet de profiter des détails.
Votre lieu de vacances devient au fil des jours un terrain familier, comme votre quartier ou celui de votre enfance.
Prendre le temps : isolement à Rovaniemi en 2015
J’ai eu la chance de vivre mon premier séjour slow touristique à Rovaniemi en Finlande.
De retour du Brésil depuis quelques mois, notre décision de changer notre façon de voyager était bien ancrée dans nos esprits. Nous n’avions plus envie de partir au bout du monde, notamment pour des raisons écologiques, mais nous n’étions pas encore prêts à renoncer à un certain dépaysement.
Zoom sur une expérience inoubliable aux confins de la nature :
Ce séjour se déroule au cœur de l’hiver. Les températures avoisinent les -30 °C au meilleur de la journée. Sans voiture, car nous ne souhaitons pas rouler sur la neige, nous pensons nous déplacer uniquement en bus. En définitive, les bus ne passent que trois fois par jour non loin de notre hébergement. L’offre en restauration est telle que nous n’avons le choix qu’entre un restaurant et… ce même restaurant. La première supérette se situe à environ 5 km. Dit comme cela, ce n’est pas choquant, mais à pied par -30 °C, ça pique un peu. Le séjour doit durer 10 jours.
Passé les premiers instants de découverte de notre environnement : forêt enneigée à perte de vue, quelques tracés de motoneige, notre chalet. Nous craignons que le séjour se révèle ennuyeux.
En définitive, nous passons des moments parmi les meilleurs de notre vie en faisant du slow tourisme sans le savoir.
Nous prenons réellement le temps de :
- découvrir les chemins de randonnée des alentours ;
- d’observer la nature à différentes heures du jour ;
- de monter la garde en pleine nuit pour tenter d’apercevoir des aurores boréales ;
- de prendre l’apéro tous les soirs dans notre chambre avec des produits locaux trouvés dans la fameuse supérette qui est devenue notre magasin favori ;
- de sympathiser avec le personnel du restaurant qui nous apporte des petits suppléments offerts pendant le repas ou avec le dessert, car eux aussi apprécient de revoir des visages familiers ;
- de vivre.
Nous effectuons des excursions insolites. La plus marquante s’est faite dans un bus de ramassage scolaire pour nous rendre au zoo de Ranua.
C’est une expérience magique proposée dans aucun guide de voyage.
Les enfants attendent sur le bord de la route emmitouflés comme des Esquimaux. La forêt s’étale à perte de vue et pas la moindre école en vue, mais elle est sans doute cachée un peu plus loin dans les bois.
Le trajet dure longtemps. J’ai le temps de m’assoupir avant d’être réveillée par le bus qui stoppe pour laisser descendre un enfant que sa maman attend au bord de la même route enneigée. Elle le serre dans ses bras et ils repartent vers la forêt sur un chemin qui semble ne mener nulle part. Les maisons sont tellement isolées qu’on ne les aperçoit jamais.
Sans arrêt de bus, le chauffeur attend de voir un parent sur le bas-côté pour s’arrêter.
Ces deux heures de bus me permettent de savourer l’instant présent et de pénétrer dans le quotidien des habitants. C’est simple, mais inoubliable.
Ce séjour a changé notre vision des voyages. Avec mon conjoint, nous avons pris le temps :
- d’être vraiment ensemble ;
- de bavarder comme jamais ;
- de discuter autour d’un feu avec des Finlandais qui partageaient avec nous leurs habitudes ;
- de nous lever à l’heure que l’on voulait ;
- de déguster plus que de raison des spécialités locales absolument délicieuses ;
- de planifier de futurs projets ;
- de décider de l’orientation que nous donnerions à notre vie à notre retour.
Le retour à la vie réelle nous a mis une claque.
J’avais personnellement l’impression d’être brutalement tirée d’un rêve. L’aéroport m’est apparu comme une fourmilière insupportable après le calme de la nature.
La Terre s’est remise à tourner pour nous, mais nous savions alors que nous pourrions la faire tourner plus lentement pour profiter davantage de la vie.
A retenir de l’état d’esprit du voyage lent
Je ne changerai rien aux voyages non responsables que j’ai effectués. J’ai vu des choses merveilleuses et inoubliables. La beauté du monde est extraordinaire. C’est angoissant de réaliser que jamais vous ne pourrez tout voir, même si vous étiez milliardaire à 20 ans et passiez le reste de votre vie à arpenter le monde.
C’est cela qui empêche certains d’entre nous de voyager de façon plus responsable : cette impression de rater quelque chose.
Mais vous manquerez toujours quelque chose si vous ne prenez pas conscience de l’instant présent. Pourquoi ? Car il y a les endroits inoubliables à découvrir, mais il y a aussi les milliards de petits lieux merveilleux dans lesquels se poser pour voyager plus profondément et en saisir l’essence.
Visez ces milliards de moments de bonheur et vous aurez réussi le plus beau des périples.
À retenir que le voyage lent vous permet de :
- comprendre enfin le sens du mot vacances ;
- oublier le quotidien pour se connecter à l’essentiel ;
- ne rien s’imposer de stressant ;
- s’enrichir des autres et de leurs vécus ;
- se déplacer moins d’un point de vue géographique, mais voyager au cœur de choses ;
- prendre le temps de découvrir les détails et de les savourer ;
- se délecter de l’ennui ;
- terminer enfin ce roman commencé trois ans plus tôt ;
- se rapprocher de votre famille et de vos amis ;
- ne plus manger, mais déguster vos repas ;
- être reposé et serein au retour de congé, peut-être même enclin à changer certaines habitudes pour une vie plus en accord avec vos nouvelles valeurs.
Convaincu par le slow tourisme ? Cette façon de voyager durable qui rend plus heureux et allège le poids que nous faisons peser sur la planète. Partagez vos expériences en commentaires. Pour ma part, je retiens de mes voyages slow touristique une chose : une somme de petits détails peut-être insignifiants pour vous, mais qui ont changé ma vie.