Vous rêviez d’être un parent parfait, mais vous devez vous rendre à l’évidence : chez vous, c’est plus souvent cris et disputes que rires et bonne humeur. Tant que vos enfants vivent sous votre toit, les choses peuvent changer. L’éducation positive et décomplexée préconise un certain nombre de règles. Connaissez-vous les 17 principes des parents qui gèrent et qui s’éclatent avec leurs mômes ? Ceux qui voient le verre à moitié plein, même quand les enfants sont intenables, se basent sur des fondamentaux pour une vie de famille heureuse.Embarquez pour une aventure faite de rebondissements, de tentatives, d’échecs, de victoires et de complicité à travers l’application de principes éducatifs fermes, mais bienveillants.
- Principe 1 : Commencer par éduquer les parents pour donner des repères aux enfants
- Principe 2 : Aimer sans limites ni possession pour des relations familiales saines
- Principe 3 : Offrir une place à chaque membre d’une famille heureuse — y compris les animaux
- Principe 4 : Bannir la violence verbale et physique du foyer et en dehors avec une discipline positive
- Principe 5 : Avouer qu’aucun parent n’est parfait, même les plus bienveillants
- Principe 6 : Communiquer autant que nécessaire pour une éducation positive
- Principe 7 : Rester sur ses positions pour une plus grande cohérence entre actes et paroles
- Principe 8 : Frustrer — parfois — les enfants pour qu’ils gèrent mieux leurs émotions
- Principe 9 : Apprendre les bienfaits de la solitude à des gamins heureux
- Principe 10 : Expliquer les moments difficiles à des petits qui les acceptent mieux
- Principe 11 : Critiquer de façon constructive des enfants qui s’améliorent plus vite
- Principe 12 : Attribuer de petites missions à des garnements fiers d’aider
- Principe 13 : Apprendre aux enfants à se faire respecter en société
- Principe 14 : Jouer et passer du temps en famille pour des souvenirs inoubliables
- Principe 15 : Stimuler l’imagination et l’envie de découvrir pour des mômes épanouis
- Principe 16 : Transmettre des valeurs à de futurs adultes responsables
- Principe 17 : Accepter avec joie les attitudes pénibles, mais drôles, des fripons !
- Ultime conseil pour une éducation positive et des relations familiales au top
Principe 1 : Commencer par éduquer les parents pour donner des repères aux enfants
Votre premier devoir de parent pour une éducation positive consiste à adopter un comportement irréprochable la majeure partie du temps. Votre bienveillance vous assurera de meilleures relations avec vos enfants quels que soient les problèmes rencontrés.
Les enfants gèrent mal leurs ressentis, car le développement de leur cerveau n’est pas terminé. Avant l’âge de 25 ans, les émotions prennent le pas sur la réflexion. En tant que parent, vous n’avez plus cette excuse pour vous énerver à tout va.
Les adultes qui vivent au sein d’un même foyer privilégient les échanges doux. Évitez autant que possible les disputes qui ne mènent souvent nulle part, minent votre couple et peuvent conduire au burn-out familial.
Vos enfants apprennent en vous imitant. Quelle sera leur vision des adultes, s’ils ne vous voient que contrarié et hurlant ? Comment leur dire ensuite de ne pas s’énerver ?
Consultez un blog de parents si vous avez besoin de conseils et d’une vision extérieure.
Principe 2 : Aimer sans limites ni possession pour des relations familiales saines
L’amour doit baigner votre foyer dans le cadre d’une éducation positive. Même si parfois des pleurs surviennent ou que des sanctions tombent, vos enfants ont la conviction que vous les aimez du fond du cœur.
Ils comprennent ainsi plus facilement que certaines règles sont établies pour leur bien, même si cela les contrarie.
Aimer est indispensable, mais d’un amour raisonné et désintéressé. Ne vous demandez pas si vos enfants vous aiment, c’est le cas, mais votre comportement doit être adapté afin qu’ils vous aiment pour toujours.
Même si un nourrisson dépend de votre amour pour bien grandir, un enfant a rapidement besoin de se sociabiliser. Il s’ouvre aux autres. Il a dans son cœur une multitude de personnes qu’il apprécie de façon différente et qui contribuent à son équilibre émotionnel.
Réjouissez-vous pour lui de sa facilité à créer des liens affectifs avec la plupart des membres de la famille. Ne l’étouffez pas d’un amour trop envahissant auquel il ne pourra répondre éternellement.
Ce principe d’éducation positive vaut notamment pour les familles monoparentales où le lien parent-enfant est parfois extrêmement fort, de même dans les familles à enfant unique.
Principe 3 : Offrir une place à chaque membre d’une famille heureuse — y compris les animaux
Un enfant n’est ni un thérapeute ni une seconde chance pour un parent de vivre une enfance conforme à ce qu’il aurait voulu étant petit.
Ne faites pas peser sur les épaules de vos enfants davantage de responsabilités qu’il ne leur incombe.
De même, un enfant ne remplace pas un père absent. Il ne joue pas le rôle de maman de substitution avec ses frères et sœurs plus jeunes.
Pour qu’un enfant grandisse à un rythme épanouissant, il doit bénéficier de la liberté d’esprit propre à son âge.
Chaque individu du foyer possède son rôle et sa place.
Vous éviterez ainsi des dérives et des comportements œdipiens inappropriés qui créent des conflits au sein des familles.
Si chacun connaît son rôle, personne n’essaye de prendre la place d’autrui. Ce principe vaut aussi pour les animaux qui sont parfois pouponnés, à tort, comme des bébés.
Les jalousies sont réduites au strict minimum et les principes de l’éducation positive sont respectés.
Principe 4 : Bannir la violence verbale et physique du foyer et en dehors avec une discipline positive
Ce principe s’applique dans toutes les situations, sans exception, éducation positive ou pas. Il ne peut pas représenter uniquement un point de vue que l’on accepte ou que l’on conteste.
Des actes qui traumatisent au lieu d’éduquer
Insulter ou battre un enfant n’a pour seule finalité que de le traumatiser. Ces actes malveillants ne lui apprennent rien, sauf à craindre vos réactions et à terme à vous éviter.
Le problème de la violence concernerait un milliard d’enfants dans le monde. Vous pensez peut-être qu’il s’agit d’actes de maltraitance plus graves qu’une petite fessée, et c’est malheureusement souvent le cas. Toutefois, la violence n’apporte jamais rien. Optez pour une discipline positive plus constructive.
Des pauses salvatrices sans les enfants pour reprendre le contrôle de ses émotions
Les enfants mettent parfois nos nerfs à rude épreuve. Cet article vise à vous donner des outils pour mieux vivre les moments difficiles et développer une parentalité positive.
Accordez-vous des instants pour vous. Montrer que vous avez des besoins et que le monde ne tourne pas autour d’eux fait aussi partie d’une éducation positive.
Prendre du recul permet d’y voir plus clair et de relativiser lorsque vos enfants vous en font voir de toutes les couleurs, car ils traversent une phase difficile de leur croissance. Reposé, vous serez plus à même de les aider.
Quand la colère vous saisit, isolez-vous et accordez-vous quelques minutes afin que votre cerveau se calme. Vos émotions sous contrôle, vous gérez mieux les situations, même les plus compliquées. Vous agissez en adulte responsable et positif.
N’en voulez pas à vos enfants de désobéir parfois. Ils vivent régulièrement des journées éprouvantes et leur croissance les oblige à constamment s’adapter.
La fatigue et les nerfs qui lâchent : le cocktail explosif à éviter
Parents d’un bébé, vous veillerez à le laisser dans un lieu sûr, comme son lit à barreaux, le temps de vous calmer. Laisser votre nouveau-né hurler seul dans sa chambre quelques minutes est beaucoup moins grave que de rester à ses côtés quand la colère vous gagne.
Ne culpabilisez pas face à vos émotions et à vos pulsions. Être jeune parent nécessite beaucoup d’énergie et d’efforts d’adaptation. Vous manquez de sommeil et votre humeur s’en ressent. Calmez-vous et reprenez le contrôle pour une éducation positive qui vous ressemble.
Procéder ainsi bénéficiera à vos enfants et à vous aussi. Vous vous sentiriez très mal si vous laissiez vos pulsions vous guider.
Dans ces instants, la force qui unit les parents représente un atout majeur. Quand un parent n’en peut plus, l’autre prend la relève le temps que les tensions s’apaisent.
Principe 5 : Avouer qu’aucun parent n’est parfait, même les plus bienveillants
Même si vos petits le croient pendant longtemps, vous ne possédez pas toutes les réponses et vous faites parfois des erreurs, même si vous êtes adepte de l’éducation bienveillante.
N’ayez pas peur de leur expliquer dès le plus jeune âge que papa et maman se trompent de temps en temps et que vous aimeriez qu’ils vous pardonnent quand ça se produit.
Évidemment, vous n’êtes plus un enfant. Vous ne pouvez pas justifier sans cesse un comportement irresponsable avec cette excuse.
Vous avez des droits, mais également des devoirs vis-à-vis de l’éducation de vos enfants.
Si vous avez du mal à vous en sortir et ne savez plus comment faire pour bien faire, vous rapprocher d’un thérapeute familial ou participer à des ateliers d’éducation positive pourra vous apporter des réponses. Une seule séance peut permettre de comprendre pourquoi vous faites fausse route et trouver des astuces pour vous améliorer.
Principe 6 : Communiquer autant que nécessaire pour une éducation positive
Un bébé ne peut pas vous répondre, mais il comprend au ton de votre voix l’état d’esprit dans lequel vous êtes. Si votre bébé pleure et que vous êtes énervé, demandez-vous qui a entraîné le comportement de l’autre en premier…
Ce dialogue parent-enfant s’établit dès la naissance et s’enrichit pendant l’enfance.
Au fil des années, vos discussions évolueront et vous expliquerez des choses toujours plus complexes à vos enfants.
Si vous souhaitez qu’ils se confient, restez ouvert d’esprit, même si le fossé entre générations est parfois large.
Maîtrisez-vous lorsque vous parlez de sujets sur lesquels vous avez des idées bien arrêtées. Certains échanges sont compliqués. Vous avez peut-être envie d’exprimer avec force votre opposition, mais retenez-vous. Vos enfants pourraient très bien réussir à vous convaincre que vous vous trompez.
Souvenez-vous des disputes que vous avez eues avec vos propres parents. Ne pensiez-vous pas à l’époque qu’ils étaient vraiment butés parfois ? C’est justement l’occasion de faire mieux avec l’éducation positive et de vous montrer conciliant.
En agissant ainsi, vous augmentez vos chances de ne pas être mis de côté concernant les projets de vos enfants.
Bien entendu, abstenez-vous de fouiller leur chambre pour obtenir des renseignements ou des preuves d’une quelconque désobéissance. Violer l’espace privé d’un membre de la famille entraîne généralement une perte de confiance irrévocable. Trouvez le moyen de communiquer qui vous évitera d’en arriver à des agissements après lesquels le dialogue serait totalement rompu.
Principe 7 : Rester sur ses positions pour une plus grande cohérence entre actes et paroles
Éducation positive ou pas, les enfants sont plutôt doués pour trouver les failles d’un raisonnement et arriver à leurs fins.
Soyez exceptionnellement flexible sur certaines consignes, afin que vos enfants sachent à quoi s’attendre.
Dire non, puis dire oui quelques minutes plus tard sous les assauts répétés de votre progéniture ne lui transmet pas un message cohérent, de même que lever trop rapidement une punition que vous jugez en définitive trop forte.
Si en insistant, vos enfants arrivent à vous faire changer d’avis, vous ne serez jamais respecté. Logique, puisque vous ne semblez pas savoir ce que vous voulez. Une promesse est une promesse, alors un refus est un refus.
Restez sur vos positions, même si vous pensez que vous avez été trop dur. Vous serez plus souple la prochaine fois. Apprendre de ses erreurs et réorienter ses choix constitue un principe primordial de l’éducation positive.
Pour une cohérence forte, votre conjoint et vous devez tenir le même discours. Vos enfants ne comprennent pas le fonctionnement de la famille dans laquelle ils vivent dans le cas contraire. S’ils constatent que des divergences d’opinions existent au sein du couple de leurs parents, ils en profitent pour faire tourner l’échange à leur avantage.
Ne pensez pas que les enfants s’amusent. Ils voient seulement une occasion de tirer parti d’une situation conflictuelle qui les attriste.
Principe 8 : Frustrer — parfois — les enfants pour qu’ils gèrent mieux leurs émotions
Quand un enfant arrive au monde, il pense que ses moindres désirs seront satisfaits dans l’instant. C’était d’ailleurs le cas pendant la grossesse. S’il manquait de place, il n’hésitait pas à se manifester avec un petit coup de pied et immédiatement vous changiez de position pour le contenter.
Malheureusement, la naissance déçoit bébé qui découvre la frustration de l’attente.
Vous ne pouvez pas toujours soulager toutes les douleurs ni toutes les peines.
Votre enfant souffrira un jour ou l’autre et apprendre à gérer sa frustration dès le plus jeune âge lui sera bien utile.
Un nourrisson pleure, parce qu’il ne reçoit pas à boire assez vite. Un enfant tape des pieds, car il n’obtient pas le jouet qu’il veut. L’adolescent râle qu’il n’a pas le droit de sortir. Adultes, nous gérons un peu mieux nos contrariétés, mais elles restent des facettes désagréables de la vie.
Principe 9 : Apprendre les bienfaits de la solitude à des gamins heureux
Le jeune enfant a besoin de vous presque tout le temps. L’angoisse de la séparation existe bel et bien et fait également partie des apprentissages.
Apprendre à jouer seul, à s’endormir seul, à s’occuper seul et à gagner en autonomie fait partie des bases de l’éducation positive à inculquer à vos enfants.
N’hésitez pas à argumenter :
- jouer seul te permet d’inventer de belles histoires et un monde imaginaire comme tu les aimes ;
- dormir permet de bien grandir, tu peux y arriver, je le sais ! ;
- occupe-toi quelques minutes en dessinant, je dois préparer à manger. Tu me montreras ton beau dessin après ;
- etc.
Commencez doucement, aussi bien pour vous que pour eux, mais montrez-leur que réussir à se débrouiller sans l’aide de personne représente un grand pas dans une vie d’enfant.
Fiers, ils n’hésiteront pas à vous prouver qu’ils peuvent encore progresser.
Principe 10 : Expliquer les moments difficiles à des petits qui les acceptent mieux
Vous protégez vos enfants de tout et tout le temps. Vous voudriez qu’aucun malheur ne puisse les atteindre. C’est bien normal, mais la dure réalité de la vie fait partie des apprentissages de l’enfance.
Ils apprennent avec le temps ce que signifie la mort, la séparation, les catastrophes naturelles, la pollution de l’environnement, les maladies, la pauvreté, etc.
Si vous leur expliquez les situations difficiles avec vos mots, plutôt que de leur cacher des choses, vous arriverez à leur faire accepter l’inacceptable dans un cadre sûr et réconfortant.
Vous préparez en douceur vos enfants à la vie et à ses souffrances. Ils savent qu’ils peuvent compter sur vous et viennent plus facilement vous confier leurs craintes.
Principe 11 : Critiquer de façon constructive des enfants qui s’améliorent plus vite
L’éducation positive part du principe que nos actes ne représentent pas ce que nous sommes.
Certes, mais lorsque vos enfants se trompent ou n’essayent pas vraiment de réaliser correctement une tâche, dites-leur, au même titre que vous les félicitez quand ils réussissent quelque chose de bien.
Pas question d’affirmer qu’ils ne comprennent rien. Demandez-leur pourquoi ils ont agi de la sorte et indiquez-leur comment faire mieux la prochaine fois.
Soyez diplomate, mais franc. Personne n’aime les reproches, mais en les rendant constructifs vous permettez à vos enfants de s’améliorer et de s’armer face aux critiques du monde extérieur qui, lui, s’en fiche de les préserver.
Certains sujets s’abordent difficilement, notamment à l’adolescence, mais c’est votre devoir de parent de prendre le contrôle quand quelque chose ne va pas.
Vos enfants seront peut-être fâchés ou vexés pendant un temps, mais ils comprendront plus tard que vous ne vouliez à nouveau que le meilleur pour eux.
Principe 12 : Attribuer de petites missions à des garnements fiers d’aider
Demander à vos enfants de deux ans et quatre ans de vous aider à mettre la table du dîner ou d’apporter leurs vêtements sales dans le bac à linge ne représente en aucun cas des actes de torture.
Les enfants assimilent beaucoup d’informations au cours de leurs premières années et le fonctionnement de votre foyer en fait partie.
Ils vous assistent avec plaisir à la hauteur de leurs capacités. Parfois, ils insistent pour regarder la télévision plutôt que de vous seconder. Dans ce cas, l’éducation positive préconise de proposer une tâche restreinte en précisant que plus ils la feront vite, plus ils passeront rapidement à des activités plus agréables.
Vos enfants doivent s’habituer dès le plus jeune âge à participer à la vie de la maison. Ils adorent se sentir utiles et intégrés dans votre organisation familiale. Ils apprennent aussi que le quotidien ne se compose pas uniquement de loisirs et de plaisirs. Le repas ne se prépare pas tout seul et le linge propre n’arrive pas dans les armoires par magie non plus.
Ces petits enseignements servent à vos enfants pour leur vie scolaire où des règles sont à respecter.
L’éducation nationale précise d’ailleurs que l’instruction commence à la maison. Le savoir-être et le savoir-vivre s’enseignent très tôt. Si vos enfants s’intègrent mal au petit groupe de la garderie ou à l’école, inutile de penser immédiatement à les changer d’établissement. Évaluez leurs attitudes en société, mais restez attentifs à d’éventuelles violences scolaires auxquelles ils seraient soumis.
Principe 13 : Apprendre aux enfants à se faire respecter en société
Si vos enfants donnent, partagent et aident avec plaisir, expliquez-leur qu’ils doivent également se faire respecter et ne pas subir les comportements parfois tyranniques de certains camarades.
Sans parler de mauvaise éducation, les règles de savoir-vivre assurent un cadre agréable dans une société où l’autre ne peut être nié.
Même si vos enfants maîtrisent l’art de la négation depuis tout petit, rappelez-leur qu’ils peuvent l’utiliser en dehors de la maison.
Non, rien ne les oblige à :
- laisser leur place sur la balançoire à un plus grand ;
- partager leurs jouets systématiquement avec les autres ;
- conduire tous les week-ends leurs amis, car ils sont les seuls qui possèdent le permis et une voiture ;
- etc.
Beaucoup d’adultes reconnaissent souffrir d’une gentillesse excessive.
Avec l’éducation positive, apprenez à vos enfants à mettre des limites et ils deviendront des adultes généreux, mais toujours à l’écoute de leurs besoins personnels.
Principe 14 : Jouer et passer du temps en famille pour des souvenirs inoubliables
Vous pensez ne pas gagner suffisamment d’argent pour acheter à vos enfants tout ce dont ils ont besoin. C’est peut-être vrai, mais vous pouvez leur offrir le plus important : du temps et votre présence.
Vous souvenez-vous davantage des moments passés en famille ou des cadeaux reçus ? Lesquels ont le plus de valeur à vos yeux ?
Pendant ces instants d’amusement, vos enfants apprennent de vos comportements et vous montrent leurs progrès. Vous développez une belle complicité familiale qui vous permet de venir plus facilement à bout des petits différends occasionnels.
Quelques exemples d’activités plaisantes avec les enfants :
- jardinage et découverte des animaux du jardin ;
- bricolage, coloriage et peinture ;
- cache-cache et course poursuite ;
- lecture d’histoires et invention de monde imaginaire ;
- cuisine et préparation de pâtisseries ;
- sortie vélo, trottinette ou promenade des animaux de compagnie ;
- partir en week-end à la découverte de votre région, même avec un tout petit ;
- etc.
L’éducation positive accorde une grande attention aux liens de connivence qui unissent les membres d’une tribu.
Principe 15 : Stimuler l’imagination et l’envie de découvrir pour des mômes épanouis
Vous aimeriez des enfants intelligents et débrouillards, car la vie sera plus facile pour eux si c’est le cas.
Faites-leur découvrir ce que vous aimez, montrez-leur le monde, donnez l’exemple, mais laissez-les avancer à leur rythme.
La pédagogie Montessori accorde une grande importance aux stades de développement de l’enfant dans l’apprentissage afin que le potentiel de chacun s’exprime.
Ne forcez pas un enfant à participer à une activité qui ne lui plaît pas, à moins qu’elle ne soit indispensable à sa croissance.
La littérature vous abreuve de compétences et d’acquis que vos enfants devraient maîtriser avant un certain âge. Ils évoluent tous différemment, inutile de les presser.
Offrez-leur l’accès à la connaissance afin qu’ils l’utilisent comme ils le souhaitent.
Restez néanmoins vigilant afin de détecter un véritable problème s’il se présentait. Les visites régulières chez le pédiatre permettent de vérifier et d’anticiper d’éventuels retards de développement.
Principe 16 : Transmettre des valeurs à de futurs adultes responsables
Les enfants imitent pour apprendre.
Pour que vos enfants développent certains comportements, agissez de la bonne manière et ils vous copieront.
Les plus jeunes deviennent polis en voyant leurs parents dire bonjour et remercier d’autres personnes. Ils ne comprennent pas que vous n’appliquiez pas les consignes que vous donnez.
Restez modéré dans vos propos. Surveillez votre langage. Vous n’êtes pas parfait, mais évitez que vos bouts de choux n’adoptent un vocabulaire inapproprié.
Vos enfants grandissent en partageant vos valeurs. À l’adolescence, ils sont en mesure de se faire leur propre opinion. Respectez-les.
Principe 17 : Accepter avec joie les attitudes pénibles, mais drôles, des fripons !
Mieux vaut un enfant qui montre qu’il existe qu’un enfant renfermé.
Votre petite tribu arrive parfois à retourner votre maison. Vous n’en pouvez plus de ranger leurs affaires tandis qu’ils se disputent à tout va. Travaillez sur votre discipline parentale s’impose, non ?
Vous n’avez plus une minute de tranquillité pour vous, mais tout ceci est temporaire.
Vous vous réveillerez un jour et ils auront quitté le nid.
Si vous passez trop de temps à analyser les évènements, à vous remettre en question et à vous inquiéter, vous louperez l’essentiel.
À faire de toute urgence :
- profitez de vos enfants et des choses merveilleuses qu’ils ont à vous offrir ;
- guidez-les vers les bons comportements ;
- comprenez leurs tentatives, parfois infructueuses, de vous faire plaisir ;
- aimez-les ;
- instruisez-les et ne vous souciez pas trop des détails.
Ultime conseil pour une éducation positive et des relations familiales au top
Inutile de donner un nom à votre façon d’éduquer vos enfants. Votre méthode est unique et parfaite.
Chaque parent devrait :
- picorer des informations qui l’intéressent dans les différentes pédagogies éducatives ;
- se servir de son jugement pour définir des limites qui lui correspondent ;
- accepter de se tromper et ne pas culpabiliser ;
- faire au mieux pour améliorer les relations entre les membres de la famille.
Les obligations et les interdictions n’apportent rien en matière d’éducation. Sur le papier, tout semble simple, mais en situation réelle, l’improvisation deviendra parfois votre meilleure alliée. Un argument peut faire mouche une fois et ne plus jamais fonctionner. Êtes-vous toujours disposé à être conciliant ? Non, et vos enfants non plus.
Les principes énoncés relèvent d’une éducation positive, mais soumise à quelques règles fermes. Ils ne font appel à aucune formule magique. Vous ne pouvez même pas les invoquer pour vous défendre, mais vous pouvez vous y rattacher pour tenter de faire mieux de jour en jour. Il y a des journées pénibles, d’autres fantastiques, mais ce qui compte c’est qu’elles vous laissent toutes un souvenir impérissable.
Être parent est sans aucun doute le métier qui nécessite le plus de compétences alors qu’aucune formation n’existe pour réussir. Bon nombre de femmes et d’hommes renoncent à la parentalité de peur de ne pas être à la hauteur. Certains craignent aussi de ne pas offrir à leur enfant la vie et l’éducation qui leur semblent les meilleures. Ayez confiance en vous, ayez confiance en eux et tout se passera bien.
Parents, quels sont vos retours d’expérience sur certaines méthodes éducatives, telles que l’éducation positive ? Si cet article, répond à vos valeurs, partagez-le avec d’autres parents en quête d’astuces efficaces pour créer de la joie et faire revenir le calme au sein de leur tribu.